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25 juillet 2016

Lundi 25 juillet 2016 - TRIESTE

Lundi 25 juillet 2016 - TRIESTE

Camping Obelisco

Arrivée à notre camping de l'an dernier, le camping Obelisco, qui nous accueille au même emplacement au dessus de la baie de Trieste. Température toujours aussi élevée.

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Mardi 26 Juillet 2016 – TRIESTE

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Cette année, nous avons opté pour une organisation différente : au lieu de commencer notre périple par les villes les plus proches de la frontière en venant de France, nous avons relié Milan qui nous a servi d’étape directement à Trieste, ville frontière avec la Slovénie. Nous avions déjà visité un peu Trieste l’an passé, mais faute de temps, et compte-tenu du fait que la ville est très étendue, nous avions prévu un nouveau passage cette année.

Contrairement à l’année dernière où un ciel bleu pur et une chaleur de fournaise nous avaient accompagnés, cette année le temps est plus brumeux, et plus orageux aussi.

Trieste est à la fois une ville portuaire, et en même temps un site militaire stratégique avec toute une partie de la cité construite sur les hauteurs autour de son château et de ses églises. Si l’activité militaire a totalement disparu aujourd’hui, l’activité commerciale et portuaire a considérablement ralenti, de son côté,  ce qui fait de cette cité autrefois florissante une belle endormie.

Nous nous sommes installés avec notre camping-car Elliot, au même emplacement que l’an passé. Ce camping est installé sur les hauteurs de la ville, selon un système de « ville dans la ville », comme une communauté de personnes qui y vivent une partie de l’année, complétant l’environnement de leur caravane (qui est installée à demeure) avec différentes annexes (tentes, petites baraques, tables à boutures, jardinets, murets…) ce qui donne une ambiance étrangement familiale et tout à fait particulière, où nous nous plaisons beaucoup.  La propriétaire a accepté notre demande et nous voilà donc à nouveau sur « notre » promontoire, avec vue sur la baie de Trieste, le bonheur parfait, quoi !

Ce camping étant tout de même assez excentré, nous nous rendons en centre-ville grâce à un tram à l’ancienne.

 Pour tous ceux qui aimeraient connaître nos premières impressions et notre première rencontre avec  Trieste, regardez le chapitre du blog « Italie du Nord – Toscane ».

 L’église orthodoxe serbe de San Spiridione

Située en centre- ville juste où débute le Canal Grande, sa façade à la décoration  fine et recherchée de style moyen-oriental nous avait interpelés l’an dernier, mais elle n’était alors pas ouverte au public. Cette année, miracle ! elle est ouverte et nous entrons dans un très joli édifice, de taille moyenne, à trois coupoles richement ornées de mosaïques dorées et de personnages représentés dans le style iconographique. Tout est d’une grande finesse, et les scènes expressives. Nous avons la surprise de constater que les croyants sont nombreux, de tous âges, et qu’ils n’hésitent pas à passer ne serait-ce que quelques minutes pour allumer de minces cierges bruns et prier devant les icônes. On peut d’ailleurs acquérir des copies de ces icônes,  de belle qualité.

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Ruines du théâtre romain

En direction de la colline san giusto, nous passons devant les ruines du théâtre romain, que nous n’avions pas pu voir l’an dernier à cause des travaux de remise en  état. Certes, les ruines ne sont pas directement accessibles, mais une clôture permet d’approcher le site d’assez près.  Ce théâtre relativement petit est bâti sur le modèle de celui d’Arles. Grâce à des gravures exposées au château, une reconstitution nous montre que le fond du « décor » est constitué du traditionnel mur équipé de nombreuses niches à taille d’une fenêtre, dans lesquelles on plaçait les statues de dieux antiques, de grands penseurs, poètes ou philosophes. Bien sûr, le mur n’existe plus, et les colonnes qui faisaient partie des coulisses ne sont plus qu’à l’état de bornes, mais les statues qui ont pu être retrouvées sont présentes au musée d’art lapidaire au sous-sol du château san giusto.

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Basilique San Silvestro

Continuant notre périple en direction de san giusto pour visiter le château,  chemin faisant, nous tombons sur une église dite basilique San Silvestro.

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Etrange destin que celui de cette petite église au décor totalement dépouillé. D’abord église catholique, elle est utilisée ensuite par la communauté helvétique héritée de l’empire austro-hongrois, qui désire rester en Italie malgré les rattachements changeants de Trieste (empire d’Autriche-hongrie, puis Italie, malgré les attaques constantes de la yougoslavie de Tito qui réclamait le site). Le culte est fortement teinté de doctrine calviniste, mais la cohabitation avec l’église catholique Santa Maria Maggiore se passe relativement bien, à condition que les horaires de culte et les sonneries de cloches ne se déroulent pas en même temps….

 Le Château de San Giusto :

C’est clairement une forteresse militaire, construite sur les hauteurs de la ville et dominant le port. Elle s’est agrandit au fur-et-à-mesure des époques, et ses tours vont du style médiéval à un style qui s’apparenterait à notre style Vauban. Belle balade sur les remparts, et belles photos à prendre sur la vallée alentour et sur la partie portuaire. Les bâtiments abritent une collection d’armes anciennes (arquebuses, hallebardes, etc. ) ainsi qu’une belle salle à manger appartenant au capitaine de la forteresse.

 

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Les salles au sous-sol ont été aménagées pour recevoir de très belles collections d’art lapidaire. En effet, des fouilles ont été entreprises, le plus souvent suite à des travaux d’aménagement de la ville. Les ouvriers ont mis à jour plusieurs nécropoles et donc une grande quantité de stèles romaines très bien conservées dont certaines particulièrement belles.  Il faut dire que la cité devenant de plus en plus active, elle s’est étendue de façon un peu anarchique, construisant de nouveaux quartiers selon un système qui tient beaucoup du millefeuille. En plus des nécropoles, on a également redécouvert le système d’acheminement de l’eau dans la ville, grâce à des canaux de pierre. Ceux qui ont visité les villes du sud de la France, comme  Vaison-la-Romaine, ont pu en voir de semblables.

La côte qui relie la ville de Trieste au promontoire où s’élève le magnifique château de Miramare (absolument incontournable, visité l’an passé) est dédiée aux activités balnéaires. Actuellement, de  belles villas s’élèvent le long de la route qui suit la mer jusqu’à Miramare. Apparemment, les riches romains avaient le même goût pour cette côte, puisque des fouilles ont permis de retrouver des pavements de mosaïque en très bon état, et complets le plus souvent. Beaucoup sont en noir et blanc, et les motifs choisis sont plus particulièrement géométriques mais très recherchés. On trouve quelques pavements colorés, moins nombreux.  Mais la grande originalité, ce sont les pavements qui combinent la mosaïque noire et blanche parsemée d’inclusions de marbres de couleur, soit géométriquement  soit de façon aléatoire. L’effet rendu est curieusement moderne voire avant-gardiste, et jamais vu ailleurs. Les villas romaines de ce secteurs étaient construites selon deux carrés inclus l’un dans l’autre, avec un atrium au centre pour la récupération de l’eau de pluie qui, acheminée vers l’extérieur de l’habitation, alimentait des bassins garnissant des jardins d’agrément. Ce système de double habitation équipée d’un double toit en pente nous était tout à fait inconnue également !

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Des statues de facture classique (Vénus, Apollon…) ont également été retrouvées sur les sites de fouille. Ils correspondraient notamment aux ornements du théâtre romain.

Dès  notre sortie du château, nous nous retrouvons près d’une esplanade portant encore de façon bien visible des restes de colonnes d’un édifice romain. Il s’agit des restes d’une cathédrale romaine très importante, dont certaines sculptures, une tête de Méduse et une autre de Thésée, sont abritées  dans le musée d’art lapidaire visité juste avant.

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 Il fait chaud, et…. Il fait faim ! Nous entrons, un peu au hasard, dans une pizzeria  située dans la rue principale qui descend de la colline San Giusto, où sont la cathédrale du même nom et le château. Ce sera notre bonne adresse du jour : les pizzas sont à tomber, et  de belle taille. Les salades de crudités aussi, et le cuisinier ne lésine pas sur la mozarella ! Par contre, pas de dessert. En effet, il faut se rendre à la boutique en face qui sert  des glaces extrêmement créatives et des granités. Les glaces sont soit des crèmes glacées à base de lait bio, soit des glaces sans lait à base de fruit, soit des granités réalisés avec uniquement des fruits provenant de Sicile, notamment le citron qui est connu pour être un des meilleur au monde… ce que je confirme.  D’ailleurs, les italiens quels qu’ils soient sont des consommateurs invétérés de glaces. Il n’est pas rare de croiser l’homme d’affaire en pleine rue avec une petite coupe de glace à la main, ou l’ouvrier qui vient chercher une glace durant sa pause. Mais il faut bien admettre que les glaces italiennes sont généreuses en fruits, en crème, et légères en sucre. Du coup, elles n’écoeurent pas, et permettent réellement d’apprécier ce qui les composent. Personnellement, je ne consomme de glaces qu’en Italie, c’est dire…

 Donc, heureux voyageurs qui venez à Trieste, rendez-vous à :

PIZZERIA COPACABANA
2 Via del Romano Teatro, Trieste

 Et pour les glaces :

 GELATO MARCO
16/A Via Malcanton, Trieste

 

Ce soir, grosse animation en plein centre-ville : le groupe Iron Maiden donne un concert. Des files sont déjà formées dans l’attente d’entrer dans le périmètre de la zone de concert (billet obligatoire, il ne semble pas y avoir de vente sur place). De très nombreux fans portant tous un tee-shirt à l’effigie du groupe ont envahi la ville, bière en main. Nous apprendrons le lendemain que 15000 personnes ont assisté au concert. Pourtant, le lendemain, la ville était aussi calme et propre qu’à l’habitude.

 Mercredi 27 Juillet 2016 – TRIESTE

MUGGIA

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Aujourd’hui, envie de passer sur la rive d’en face de la baie de Trieste, et d’apprécier le charme de Muggia, petit village de pêcheurs, réputé pour son quartier ancien aux ruelles étroites, aux façades colorées, et aux spécialités de poisson. Dans la zone portuaire, certains quais accueillent des navettes à l’enseigne du Delfino Verde, en direction de Muggia, mais aussi d’autres sites le long de la côte, notamment Miramare.

Les tickets sont directement en vente sur le bateau. Les trajets s’effectuent régulièrement toutes les heures dans les deux sens. La traversée dure 30 minutes, sur une mer d’huile car la baie est très calme. 

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Les petites rues s’éparpillent dès le quai où nous débarquons alors nous choisissons un peu au hasard.  Peu de boutiques, mais des cafés et des restaurants partout. Quelques restaurants présentent une carte « chic » ou la moindre entrée coûte déjà 15 euros…  Nous avons pour règle de toujours tenter de repérer où se rendent prioritairement les gens qui résident sur place. Bingo ! Nous nous dégotons une petite osteria qui fait une cuisine artisanale à base des poissons de saison. Menu pour 3 personnes vin et eau compris : 50 euros, service plutôt familial.

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Nous apprécions les petites rues typiques, passons voir l’église San Francisco, d’un style dépouillé, dont le seul intérêt est les candélabres et lampadaires monumentaux baroques, et une amusante exposition de crèches de toutes les régions d’Italie et de certains pays d’Europe.

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Une forteresse médiévale en très bon état surplombe le port et nous donne envie de jeter un œil. Il faut monter une volée de marches, entrecoupée de petits jardins botaniques de quelques mètres carrés, pour finalement aboutir à un magnifique bâtiment  doté d’une tour crénelée. Malheureusement, ce château ne se visite pas. Du moins, pas si l’on ne connaît pas la personne assez importante ou bien placée pour se faire ouvrir la porte et bénéficier d’une visite privée. C’est d’autant plus dommage qu’il semblerait que le mobilier soit d’un intérêt certain. 

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Le retour se profile, alors hop, nous empruntons le bateau de retour, et décidons un petit détour par chez Marco, notre glacier. Chacun continue ses propres découvertes au milieu du choix infini de la boutique.  Nous clôturons cette sympathique journée par un petit verre de vin blanc frizzante, ce petit vin pétillant typique d’Italie que nous apprécions pardessus tout.

 

Jeudi 28 Juillet : TRIESTE 

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Jardin botanique de Trieste

Dernier jour à Trieste.  Malgré un temps chaud mais orageux et ce, depuis que nous sommes arrivés, nous décidons de nous rendre au jardin botanique, lequel se trouve –évidemment- à l’autre bout de la ville, et sur une colline.

Le réseau de bus est très étendu à Trieste, mais pour avoir les renseignements sur les lignes, il faut aller à l’office du tourisme et faire une queue impensable en plein soleil. Nous renonçons, et prenons le risque de nous y rendre à pied après être descendus en centre-ville par le funiculaire.  Aïe, c’est dur, long et il fait chaud….. mais le résultat est à la hauteur de nos efforts : ce jardin est constitué en terrasses, avec des zones répertoriées : plantes d’ornement, simples, plantes vénéneuses, etc. ainsi que pour chacune une étiquette avec le nom latin, la famille végétale et la zone d’origine.

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L’espace est bien conçu, bien entretenu, aussi joli qu’un jardin de plaisance (pergolas, bassins) mais d’une grande rigueur scientifique.  Je regrette bien de ne pas savoir parler italien, car les jardiniers sont présents et peuvent donner des infos. Ce jardin botanique a été créé en 1842, et s’est associé avec des centres de recherche et d’autres jardins du même type, échangeant plantes et graines, informations sur la sauvegarde de l’environnement, etc.   A notre étonnement, l’entrée est gratuite, et on peut donner ce que  veut, voire rien du tout.  Si vous êtes de passage à Trieste et que cette visite vous intéresse, nous ne saurions trop vous encourager à faire preuve de générosité, ce jardin et ceux qui en prennent soin le méritent bien.

 Le sandwich ou son équivalent italien n’est pas toujours aisé à trouver à Trieste. Nous nous rabattons sur des pizzas délicieuses, mais plus que nourrissantes. Ce soir, ce sera menu allégé !

 En effet, dès notre repas achevé, j’ai très envie d’aller visiter l’aquarium marin de Trieste, situé dans la zone portuaire, proche du quai d’embarquement pour Muggia où nous nous sommes rendus hier. On y trouve les nombreux différents types de poissons retrouvés dans la zone proche de Trieste, mais aussi des reconstitutions d’environnements naturels comme la barrière de corail, garnies des différents habitants habituelles de ces zones.  Un vivarium avec des espèces  (grenouilles, tortues, serpents, lézards) qui vivent du nord au sud de l’Italie fait suite aux différents bassins. On trouve aussi quelques invités : bassins aux murènes, pythons et boas : rien à voir avec l’Italie, mais ces spécimens ont été achetés par des amateurs de N.A.C. indélicats qui ont fini par les abandonner dans la nature proche de Trieste ; retrouvés et capturés, on les a dirigés vers le vivarium.

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Cet aquarium marin et son vivarium restent d’une taille relativement modeste, mais ne sont pas indignes d’intérêt. On y trouve également un espace pour enfants, ou ils peuvent se familiariser avec le respect dû à la nature, et colorier l’animal qu’ils ont préféré au cours de leur visite. Le prix de la visite (4,30 euros pour un adulte) reste tout-à-fait raisonnable pour une visite qui fait passer un bon moment, d’autant que les photos (sans flash) sont acceptées.

Retour en centre-ville pour attraper notre tram. La foule a à nouveau envahi  la ville, un nouveau concert est en préparation : le groupe Heaven se produit ce soir. Nous regagnons nos pénates, mes pieds crient au secours et notre seul objectif est une bonne douche fraiche. Nous avons parcouru aujourd’hui un peu plus de 15 kms.

 

Demain, hop, c’est parti pour Padoue !

 

Vendredi 29 juillet 2016

Sanctuaire du Monte Grisa : Sur la route qui quitte notre camping, en prenant la direction de Padoue, nous passons devant ce curieux sanctuaire, constitué de deux pyramides de tailles différentes, à la pointe tronquée, placées l’une devant l’autre, aux façades de verre ornées de croisillons. D’aspect résolument avant-gardiste, construite en béton, cette église a été érigée à la sortie de la 2e guerre mondiale, quand tous les peuples européens qui avaient largement souffert du conflit appelaient la paix de tous leurs vœux. 

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L’apparition au Portugal de notre dame de Fatima à cette même époque souleva une vague de foi et d’espérance, et de nombreux pèlerins notamment italiens se rendirent sur place. Touchées par tant de ferveur, les instances religieuses portugaises offrirent pour ce sanctuaire du Monte Grisa une copie de la statue de ND de Fatima. L’église fut dédiée à la vierge Marie, Reine et Mère, qui serait implorée pour la concorde entre les peuples, en particulier entre l’est et l’ouest.

 

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La construction s’avère bien plus grande intérieurement que nous ne le pensions. Le rez-de-chaussée, immense hall de marbre très lumineux, comprend différentes chapelles. L’effet est grandiose et il est clair que tout a été conçu pour accueillir un public très nombreux. Le style, moderne et dépouillé, et l’espace haut, large et lumineux concourent à ramener l’homme à l’essentiel de son existence et à élever sa pensée et ses aspirations.

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Le niveau supérieur est complètement occupé par l’église principale. Les croisillons de béton de la façade de verre filtrent la lumière. 

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Les plans de l’édifice sont exposés dans une partie du hall et démontrent, s’il en était besoin, le génie indéniable de l’architecte.

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Construite au haut des crêtes de forêt qui entourent la baie de trieste, le sanctuaire domine toute la ville, la baie elle-même et se voit de loin. Bien qu’éloigné des habitations, on y croise régulièrement pèlerins,  visiteurs et croyants de passage venant prier quelques instants. Il se dégage de ce curieux édifice une grande ferveur.  Nous échangeons quelques instants avec deux sympathiques camerounais résidant à Trieste, et venus prier ici.

Un petit espace restauration, des salles de réfectoire pour des groupes, des sanitaires sont disponibles ainsi que des parkings. L’extérieur est aménagé comme un jardin en terrasses, et la vue sur tout trieste jusqu’à la pointe de Miramare est magnifique.

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Commentaires
T
intéressée par une copie d’icône !!!!!
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T
périple très agréable a suivre et commentaires qui donne envie d'y retourner pour voir toutes ces choses que je n'ai jamais vues
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