Dimanche 28 septembre 2014 - DUBLIN (2ème jour)

Dimanche 28 septembre 2014 - DUBLIN (2ème jour)

Re-petit déjeuner typique, on y prend goût ! Puis en avant pour le centre de Dublin pour la visite du musée Dublinia. Ce musée retrace la vie de Dublin depuis sa création à l'époque viking jusqu'à l'époque médiévale.

Entrée adulte : 20 euros

Ce musée a la chance d'être accueilli dans des locaux appartenant à l'Eglise d'Irlande construits sur l'emplacement d'une ancienne église du XIIe siècle (St Michael). Une passerelle néo-gothique le relie à l'église Christ Church (que nous n'aurons pas le temps de visiter). L'ensemble architectural est imposant et harmonieux. Bien que logé dans des locaux religieux, le musée appartient au Mediaval Trust, un trust privé au statut d'organisme de bienfaisance, dont le but est d'accroître la connaissance et une meilleure compréhension du monde médiéval.

Nous arrivons malheureusement avec nos valises, car c'est (déjà) notre dernier jour en Irlande et nous n'avons pas le temps de repartir à l'hôtel après nos dernières visites pour chercher nos affaires avant de partir pour l'aéroport. Mais le bureau d'accueil du musée se montre très serviable et enferme nos valises dans un réduit.

Dublinia a la réputation d'être un musée destiné aux familles et en effet, sur 3 niveaux, il reconstitue le Dublin médiéval et le Dublin viking grâce à de multiples scènes et décors reconstitués avec statues de cire. Nous nous équipons d'audioguides et c'est parti !

Le circuit est bien organisé et entrecoupé de différents petits ateliers et nous en profitons pour nous initier aux runes.

Nous prenons notre temps, la visite s'avère plus intéressante que nous le craignions, et nous y restons toute la matinée. 

A notre sortie, Christchurch n'est pas visitable. Du coup, nous nous dirigeons vers Dublin Castle en faisant un petit tour le long de la Liffey et un passage dans Temple Bar pour sacrifier à la tradition touristique ...

Dublin Castle.

Ce château assez austère dont seules deux tours rappellent le passé médiéval, a été pendant 700 ans le siège de l'autorité britannique de la ville, et était déjà un site de pouvoir à l'époque viking puisque le site était celui d'une forteresse. Malheureusement, le château n'est pas visitable ce jour-là, par contre, la chapelle est accessible. Nous nous y rendons et bien nous en prend car c'est un véritable bijou, une bonbonnière de bois sculpté. C'était une chapelle royale appartenant à l'Eglise d'Irlande, et à l'usage du Lord Lieutenant d'Irlande qui contrôlait le pays au nom du gouvernement britannique, et ce, jusqu'en 1922.A cette date, l'Irlande  devint indépendante et le poste de Lord Lieutenant disparaît. Visite vivement recommandée !

Il nous reste peu de temps...

Nous faisons une nouvelle pause au KC Peaches toujours en compagnie de nos valises que nous parvenons à caser dans un coin afin de déguster une dernière fois pâtisseries et bière. L'ambiance au premier étage est de style industriel avec ses murs en briquettes et ses grandes baies, et l'atmosphère y est détendue, agréable. Notre petite caissière habituelle, Keelin, a laissé la place à une collègue aujourd'hui.

Il est temps pour nous de retourner à l'aéroport. Dommage, nous n'avons pas pu profiter de l'atmosphère traditionnelle d'un pub, ni de la partie de Dublin qui se trouve de l'autre côté de la Liffey où on fait connaissance avec d'autres aspects de la ville moins connus des touristes.

La ville étant toujours sillonnée par les taxis, nous parvenons à en héler un sans aucun problème. Le chauffeur se montre serviable et nous amène à bon port et c'est avec plaisir que nous lui laissons un pourboire.

Je ne suis pas fan des avions affrétés par la compagnie Aer Lingus, où j'ai du mal à caser mes jambes de manière confortable alors que je dépasse de peu 1,60 mètre.

Nous arrivons à Paris vers 23 heures et l'accueil des douaniers français n'est guère digne d'éloges et à la limite de la grossièreté. Nous devons attendre encore une heure avant de monter dans notre train, la tête encore toute pleine de notre voyage, et nous espérons vivement pouvoir compléter cette page Dublin par une suite tout aussi passionnante.