Jeudi 21 août 2014 - NIMES

Notre seconde journée de visite de Nîmes commence par "Nemausus", un ensemble architectural mis en oeuvre par l'architecte Jean Nouvel afin de montrer qu'il est possible de construire du logement social autrement à bas coût : les portes des terrasses sont identiques à celles utilisées dans les casernes de pompiers, les garde-corps sont semblables à ceux utilisés sur les chantiers, les matériaux utilisés sont tous de type industriels.

 Puis direction à l'opposé, pour nous rendre au Jardin de la Fontaine. Ce magnifique jardin "à la française", construit à flanc de colline selon une sorte de "jardin en terrasse", est à ne pas manquer. Planté d'espèces méditerranéennes, garni de bassins à colonnades qui baignent leurs pieds dans l'eau au milieu des carpes, des canards et des cygnes, il déroule ses longues allées longées de balustrades et conduit les visiteurs que nous sommes vers le sommet de la colline où se trouve la Tour Magne. Propre, bien entretenu, il offre également le charme des ruines d'un temple romain appelé Temple de Diane (bien qu'aucune certitude n'existe à ce sujet) ; il s'agit probablement, comme pour la Maison Carrée, d'un temple destiné au culte rendu à l'empereur divinisé. La tribu celte des volcae qui résidait sur l'emplacement de Nîmes vénérait la fontaine sacrée présente sur le site ; Les romains ont conservé le côté sacré du site et y ont implanté un temple. Aujourd'hui, ce magnifique jardin rend hommage aux ancêtres des nimois.

Bassins et balustres.

Ici, entrée du temple de Diane.

 La Tour Magne : au départ, tour gallo-romaine de surveillance de la ville. Toutefois, il semble que cette haute tour de 36m soit surtout devenue, sous l'influence romaine grandissante, un symbole de puissance et un outil de dissuasion par la suite. A l'intérieur, remarquable escalier à vis pour se rendre aux étages supérieurs. D'ailleurs, il manque à la construction actuelle un étage qui s'est probablement écroulé, suite aux dégradations effectuées du temps d'Henri IV, car on pensait avoir trouvé dans les prédictions de Nostradamus des raisons de croire à l'existence d'un trésor dans les murs mêmes de la Tour Magne.... ce qui s'est révélé faux, à priori.

Une adresse : dans le quartier entourant les arènes, rue Fresque, ne pas manquer le restaurant Le Petit Mas qui propose une cuisine traditionnelle remise au goût du jour, soit en plats "à la carte", soit en tapas. Prix raisonnables. Beaucoup de nimois s'y donnent rendez-vous, ce qui est plutot bon signe !

Demain, retour dans nos pénates au Nord après une étape à Beaune ...

Ici se termine donc notre second voyage dans le Lubéron, au fond de cette vallée, avec un aperçu de la Provence qui le borde ainsi que de la Camargue pour finir.